1972- 2006 Les bijoux ludiques
Après sa rencontre avec Bernard François, la couleur apparait dans les créations d’Émile Souply notamment par l’introduction d’éléments synthétiques.
Figuratifs, ses bijoux deviennent ludiques. L’expression d’un humour visuel -décalé et sensible- dotés d’un exceptionnel pouvoir poétique. Une sorte de légèreté littéraire très présente dans la manière de les nommer : Le second sourire de la Joconde – Grand Carter – Mercedes – Marabout – … Comme si ces bijoux étaient des petits objets dotés d’une existence autre que celle d’être portés.
Métaux précieux, acryliques colorés et fragments issus de l’univers technologique des années septante, constituent la base de ses créations. Fort de ces nouveaux défis, l’artiste montre, pour la première fois, ses bijoux tendances à l’occasion de l’ouverture de la galerie Néon, au domicile de Bernard François, à Bruxelles en 1975.