Des motifs typographiques
Bernard François noue une relation particulière et intime avec la sérigraphie. En tant qu’artiste disposant de sa propre galerie, il éprouve rapidement le besoin d’imprimer des cartons d’invitations ainsi que des affiches destinées à ses expositions.
Au début, il délègue cette tâche à des tiers : un ancien ami de Maredsous, puis l’un des fils de Félix Roulin.
L’apparition de la sérigraphie lui ouvre une nouvelle porte créative. Bernard François se familiarise avec cette nouvelle technique et sa rencontre avec la sérigraphe Véronique Bertrand (également professeure de sérigraphie), qui deviendra sa compagne, vont lui permettre de pouvoir disposer d’une presse à la maison.
L’investissement effectué pour l’achat de cette machine est inestimable. L’artiste s'affranchit des contraintes et se retrouve libre de créer et de penser. Il transpose une fois de plus les codes et couleurs de son univers à un nouveau champ de recherches, à un nouveau domaine de création.